L’université de Lille compte en 2021 environ 75 000 étudiants et 3600 enseignants, actuellement en processus de transformation en EPE (établissement public expérimental), l’université de Lille accueillera bientôt les grandes écoles de la métropole (ESJ, ENSAIT, ENSAPL et Sciences-Po Lille) en son sein.
L’Institut Fédératif de Recherche sur le Renouveau des Territoires (IF2RT) porte une thématique et des actions qui s’inscrivent fortement dans la politique institutionnelle et scientifique de l’Université de Lille. Le contrat de site 2020-2024 de l’Université de Lille place au cœur de ses priorités académiques la réponse à apporter aux grands enjeux sociétaux, économiques et écologiques que rencontre notre monde, de l’échelle de la planète à la dimension de la Région Hauts-de-France. Cette priorité constitue le fil directeur scientifique du projet d’EPE lillois, autour de la thématique de la transition globale. Cette thématique est déclinée à travers les actions d’excellence que porte l’ISITE ULNE et ses différents Hubs : « Santé de précision », « L’innovation au service d’une planète en mutation », « La transition numérique au service de l’humain », « Cultures, sociétés, pratiques en mutation ». L’Institut entretient également un lien avec le Hub 4 de l’I-SITE ULNE (« Cultures, sociétés, pratiques en mutation ») et tout particulièrement de ses clusters de recherche dédiés aux organisations et institutions en mutation et aux problématiques de vulnérabilité et d’inclusion. Dans le domaine des sciences humaines, en particulier, les unités de recherche suivantes sont directement concernées par les axes de travail prioritaires de l’Institut : UMR 8529 IRHIS, UMR 8019 CLERSÉ, UMR 8026 CERAPS, UMR 9221 LEM, ULR 4477 TVES, ULR 4073 GERiiCO, ULR 3589 CERIES, ULR 7369 UREPSSS, ULR 4354 CIREL, ULR 1061 ALITHILA. Au sein de ces unités de recherche, ce sont environ 80 enseignants-chercheurs et chercheurs qui sont impliqués autour de la thématique du renouveau des territoires.
Crée en 1992, l’Université d’Artois est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. La recherche menée à l’Université́ d’Artois est pluridisciplinaire et se structure autour de quatre Domaines d’Intérêt Majeur :
- Eco-efficacité énergétique (chimie, génie civil, génie logistique, génie électrique)
- Patrimoine, Territoire et Transculturalité (littérature, langues, histoire, géographie)
- Lien social et Vulnérabilité (sociologie, psychologie, droit, marketing, STAPS)
- Intelligence Artificielle (informatique, mathématique, logistique, droit)
L'Université d'Artois se compose de 17 unités de recherches. Elle est partenaire de 2 écoles doctorales régionales thématiques.
L’établissement travaille avec de nombreuses structures régionales et s’attache à développer un ancrage territorial fort tant en formation qu’en recherche. Des liens étroits se sont développés avec le Conseil Régional, les pôles d’excellence et de compétitivité ainsi qu’avec les clusters.
Les unités de recherche développent également des collaborations ponctuelles avec des institutions régionales ou locales. Ainsi l’Université d’Artois participe depuis 2014 à l’équipe de direction e la Maison Européenne des Sciences Humaines et Sociales (MESHS) dont elle est l’une des tutelles. L’ensemble de laboratoires SHS de l’université est affilié à cette structure régionale.
Enfin, les unités de recherche sont impliquées dans de nombreux réseaux de recherche : des Fédérations de recherche (Mathématiques, FédéSol, Michel Cheveul), des GIS (IEFR, IFD, Graishym, InRent) et des Structures Fédératives de Recherche (Territoires Historiques, Patrimoines Numériques, Campus de la Mer).
L’Université d’Artois, par sa localisation dans différentes villes du bassin minier, a développé naturellement des recherches avec les institutions et communautés locales portant sur les spécificités sociologiques, historiques et culturelles du bassin minier, par le biais de laboratoires tels que le SHERPAS (Urepss), CREHS, CDEP et « Textes et Cultures ». L’Université d’Artois compte environ 30 enseignants-chercheurs impliqués potentiellement dans les recherches proposées par l’Institut.
L’Université Polytechnique des Hauts-de-France, anciennement université de Valenciennes est une autres des universités présente sur le bassin minier. Elle compte environ 14000 étudiants. La thématique de la résilience des territoires correspond à l’ADN de l’EPE Université Polytechnique Hauts-de-France, non seulement en raison de sa dimension « polytechnique » mais également parce que cette thématique implique plusieurs de ses thèmes stratégiques, en particulier celui des « mutations et transitions sociétales entre performance, valeurs et cultures ». Par l’intermédiaire du laboratoire LARSH regroupant les anciennes EA CRISS, DeVisu et DeScripto, ou des chaires "Intelligence spatiale" et "Tourisme & Valorisation du Patrimoine", elle développe des recherches interdisciplinaires où l’imaginaire du patrimoine dialogue avec le design social, incluant tant les jeux et enjeux de la mémoire que l’économie solidaire et les nouvelles mobilités. Le Dialogue stratégique et de gestion 2020-2021 - Phase 2 est placé sous le signe de la science citoyenne, perspective essentielle pour l’Université Polytechnique Hauts-de-France. L’UPHF compte environ 90 enseignants-chercheurs impliqués dans les recherches proposées par l’Institut.
L’Université Gustave Eiffel est une université multipolaire comptant 17000 étudiants et disposant d’un campus dans la métropole Lilloise. Le projet « ’I-SITE FUTURE » porté par l’Université Gustave Eiffel sur les villes et territoires de demain se décline en 3 axes qui offrent autant d’intersections possibles avec les questionnements développés dans le cadre de l’Institut : les villes et territoires économes en ressources, les villes et territoires sûrs et résilients, et les villes et territoires intelligents et connectés. La spécialité de cette université sur les thématiques urbaines et d’urbanisme apportent à l’IF2RT un volet pluridisciplinaire supplémentaire avec une entrée sur les sciences de l’ingénieur. Sur ce seul campus, ce sont 15 enseignants-chercheurs qui sont impliqués dans les recherches proposées par l’Institut (et jusqu’à 300 si l‘on compte l’ensemble des campus de Gustave-Eiffel).
Labellisée « Unité d'Appui et de Recherche » (UAR 3185) depuis le 1er janvier 2022, placée sous la tutelle du CNRS et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de la Région Hauts-de-France, la Maison Européenne des Sciences de l’Homme et de la Société propose un ensemble de moyens et d’actions au service de la recherche en SHS, de ses interactions avec les autres sciences et de son dialogue avec la société.
La MESHS est née en 2008 de la fusion entre l’IFRESI (Institut Fédératif de Recherche - Économie et Sociétés Industrielles) et l’Institut international Erasme. Ses objectifs premiers sont de structurer, valoriser et décloisonner la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) dans la région Hauts-de-France.
La MESHS fédère plus de 40 laboratoires SHS en région - soit un potentiel de près de 2000 chercheurs - et travaille en collaboration avec les quatre écoles doctorales SHS de la région. Située au cœur de Lille, elle offre des salles de séminaire, un espace de colloque et met à disposition des chercheurs dont elle héberge les projets, des postes de travail, des bureaux et une plate-forme collaborative de travail.
De par sa dimension régionale, interdisciplinaire et participative, la MESHS est partenaire depuis le début de la construction de l’Institut Fédératif pour le Renouveau des Territoires . Elle aide l’institut dans son développement via les compétences de ses services en termes de valorisation, de montage de projet, de partenariats, de communication mais aussi de gestion financière et administrative. Par ailleurs, elle développe des thématiques de recherche complémentaires à ceux de l’institut via ses axes « vulnérabilités » et « anticipations ». Enfin, elle est associée aux appels à projets et aux colloques suscités par l’Institut.